Fortement touchées par la première vague du coronavirus, les écoles privées risquent de fermer les portes si le gouvernement ne leur vient pas en aide. L’ année dernière pour lutter contre la propagation du coronavirus le gouvernement a décidé de fermer toutes les écoles (privées et publiques). Une décision qui a fragilisé l’ensemble des écoles privées qui dépendent des écolages des élèves.
Elles doivent faire face à beaucoup de défis : les loyers, les salaires des enseignants, les prêts bancaires…etc. Le gouvernement a promis aux responsables des écoles privées sous l’autorité de la Coordination des Recolles Privées (CEP) une enveloppe de 665 millions de francs Comorien afin de payer les charges mais jusqu’à maintenant elles n’ont reçu aucun sous dans leurs poches. Soit 4 mois de charge l’année dernière et un mois pour cette année, une charge lourde Suite au nouveau variant du coronavirus qui sévit en Afrique du Sud, écoles privées risquent de tomber dans l’abîme.
Suite au conseil interministériel tenu le 01 février le gouvernement Comorien par la voix du porte parole du gouvernement Houmed Msaidie a annoncé la fermeture des écoles, une décision épineuse pour les responsables de la CEP qui réclament toujours d’être soutenus par le gouvernement. Notons que plus de 65% des élèves sont inscrits dans les établissements privés et 55% de réussite viennent des écoles privées. Devons nous nous ‘inquiéter qu’ils ont oublié l’éducation ? Les écoles privées vivent dans une situation délicate qui risque de paralyser l’enseignement en général. Nous appelons les autorités à agir avant qu’elle soit trop tard.
Abderemane Said Madi
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