La Place du Dr Achmet Said Mohamed N’est pas la Prison !
Le Docteur Achmet Said Mohamed est une figure éminente de la société comorienne, né le 22 mai 1976 à Ouéllah, dans la région de Mitsamiouli. Il est titulaire d’un doctorat en chimie de l’Université de Poitiers en France et a occupé divers postes académiques, notamment celui de doyen de la faculté des sciences et techniques à l’Université des Comores. En plus de son rôle d’enseignant-chercheur, il a été président du jury du baccalauréat des Comores et a fondé le mouvement d’opposition Hury, ce qui l’a conduit à se présenter aux élections présidentielles de l’Union des Comores en 2019.
Engagements ardu et Contributions à l’Éducation de son métier.
Le Dr Achmet Said Mohamed est largement reconnu pour son engagement envers l’éducation et son esprit visionnaire, ce qui lui a valu le respect de ses étudiants et de ses collègues. Il a joué un rôle significatif dans le domaine de l’enseignement en créant un laboratoire de chimie accessible aux lycéens. Cette initiative a permis à de nombreux jeunes d’améliorer leur compréhension des sciences tout en bénéficiant de ressources autrement inaccessibles.
Son travail exemplaire, notamment salué par ses anciens élèves et ses collègues, témoigne de son dévouement à l’enseignement et à la transmission des connaissances. En outre, ces dernières années, le Dr Mohamed a contribué à des recherches publiées dans des journaux scientifiques renommés, portant sur les cellules cancéreuses et les techniques de distillation d’huiles essentielles.
Un tel homme, qui œuvre pour le progrès scientifique et éducatif, mérite-t-il d’être enfermé en prison ? Je peux en témoigner personnellement. En tant que citoyen comorien, je m’interroge : que font les hommes de droit et de civilité face à une telle injustice ?
Parcours politique
De son engagement à la contribution de l’état comorien et son envie de bien faire les choses pour se sentir parmi les hautes personnalités à pouvoir le construire pourraient peut-être les causes de son musellement.
Il croyait et le croit aux changements par la politique. À la création du mouvement HURY avec des grandes ambitions, en devenant le président de ce mouvement. Le mardi 9 janvier 2024, Monsieur ACHMET Saïd Mohamed, leader du parti politique de l’opposition HURY et ancien candidat aux élections présidentielles du 24 mars 2019, est arrêté à son domicile le matin. Il participait à la campagne électorale en soutenant le candidat Dr Salim Issa Abdallah qui est favori aux élections présidentielles du 14 janvier 2024. Il devait participer à une manifestation contre la mascarade électorale.
Arrestation et Détention
ACHMET a été appréhendé et séquestré par des éléments cagoulés des forces de répression du pouvoir du Colonel Azali Assoumani. Est-ce que le seul tort est de dire dans le journal de Masiwa « J’ai découvert un pays dans une misère extrême, enfermé dans ses maux, car incapable de les dénoncer. » Cependant, il a été la cible de persécutions politiques en raison de ses critiques envers le gouvernement. Depuis le 9 janvier 2024, il est détenu arbitrairement par les autorités comoriennes, suscitant des inquiétudes quant à la justice et aux droits de l’homme dans le pays. Sa détention a été marquée par des violations flagrantes des procédures illégales, notamment une garde à vue prolongée sans accès à un procès équitable. Jusqu’aujourd’hui, sa détention a suscité et provoque une vague de soutien, avec une pétition en ligne demandant sa libération immédiate. Ces pétitions dénoncent que son arrestation est perçue comme une mesure de répression politique. Les accusations portées contre lui incluent des faits d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État, mais nous ne croyons pas à ces charges. Une personnalité aussi et visent à le réduire au silence en raison de ses critiques du gouvernement.
Depuis le 9 janvier 2024, il est détenu arbitrairement par les autorités comoriennes, suscitant des inquiétudes quant à la justice et aux droits de l’homme dans le pays. Sa détention a été marquée par des violations flagrantes des procédures illégales, notamment une garde à vue prolongée sans accès à un procès équitable. Jusqu’aujourd’hui, sa détention a suscité et provoque une vague de soutien, avec une pétition en ligne demandant sa libération immédiate. Ces pétitions dénoncent que son arrestation est perçue comme une mesure de répression politique. Les accusations portées contre lui incluent des faits d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État, mais nous ne croyons pas à ces charges. Une personnalité aussi et visent à le réduire au silence en raison de ses critiques du gouvernement. Comme l’a reporté dans son discours le feu Said Mohamed Cheikh un bon musulman, c’est celui à qui si on parle de ses maux pour pouvoir apporter l’autocritique.
Le Docteur Achmet Said Mohamed a été enlevé sur la route de retour vers sa maison après avoir déposé ses enfants à l’école. Il était seul dans sa voiture lorsqu’il a été intercepté par des individus cagoulés qui l’ont embarqué sans mandat. Ce jour-là, les tensions étaient déjà palpables à quelques jours d’une élection présidentielle cruciale. Il avait publiquement dénoncé les irrégularités électorales et il s’était rallié à un mouvement d’opposition appelant à une manifestation pacifique. Pendant sa garde à vue, personne ne savait où il était détenu jusqu’à ce que son père se rende devant la justice pour demander des nouvelles. Après plusieurs jours d’incertitude, il a été amené pour une audition chez le juge d’instruction, mais n’a été entendu que deux fois avant d’être renvoyé en prison. Malgré sa maladie, lombaire, ses demandes d’hospitalisation ont été refusées jusqu’à ce qu’il soit finalement transféré dans une clinique privée où il n’avait même pas le droit de visite. La sentence, dans l’attente de son procès plus de 9 mois après sa mise en détention provisoire, il est inculpé pour des faits d’attentat et complot contre l’autorité de l’État et tentative de commission d’acte terroriste présumé. À ce titre, il est devrait être jugé devant la cours de sûreté de l’État, une juridiction d’exception qui statue sur les actes portant atteinte de la sécurité nationale.
Appel à la Libération, à la Réconciliation et à l’Éveil des Âmes Comoriennes
Ô Comores, sous un ciel d’injustice accablé,
Tes enfants pleurent, les chaînes à jamais nouées.
Président, bâtisseur des rêves de tes fils,
Azali Assoumani, maître de ces îles,
Pourquoi laisser la maison Comores en péril ?
Ton pouvoir flambe, mais la douleur scintille.
Seize années presque, des promesses éteintes,
Des prisons bondées, des âmes contraintes.
Nous réclamons justice pour les oubliés,
Président, réveille-toi avant d’être jugé.
Aux prisonniers politiques, ouvre ton cœur.
Et fais taire ce long cortège de malheur.
Salami, exilé de son droit légitime,
Sambi, enfermé dans l’oubli infime.
Et Bobocha, ce nom qui résonne en vain,
Tant de vies brisées, pour quel dessein ?
Mais c’est toi, Achmet, éclat de cette génération,
Toi qui illumines l’espoir malgré l’oppression.
Docteur de la jeunesse, guide des savoirs,
Ton emprisonnement est un naufrage dérisoire.
Toi qui n’as jamais brandi le sceptre,
Pourquoi languir parmi les spectres ?
Ta place est dans les salles où l’avenir se bâtit,
Non dans les geôles sombres de Moroni.
Tout le monde peut me rire de mon ressenti.
Mais Azali Assoumani, ou plutôt président peux-tu encore prétendre
Être père d’un peuple que tu fais descendre ?
Je pleurs aux larmes de foudre,
Regarde tes mains pleines de larmes et de cris,
Des mères éplorées, des pères en sursis.
Chaque cœur espère la lumière d’un matin,
Mais tes actes n’offrent que l’ombre et le chagrin.
Libère ton cœur, redresse le chemin,
Éloigne-toi des mensonges et des mains malsaines.
Nous t’appelons à rompre cette danse,
Où la haine et la peur mènent la cadence.
Réconcilie-toi avec Salami et Sambi,
Ces noms gravés dans l’histoire meurtrie.
Écoute l’appel des enfants de cette terre,
Qui aspirent à la paix, loin des guerres.
La jeunesse t’observe, blessée mais debout,
Avec un avenir que tu rends confus.
Ne bâtis pas de murs, mais des ponts,
Pour que les Comores revivent en unisson.
Laisse Dr. Achmet retrouver sa mission,
Rends-lui la liberté, redonne-lui sa vision.
L’éducation est son arme, la paix son dessein,
Il mérite le ciel, non les chaînes des humains.
Prends garde, car l’histoire est une juge sévère,
Elle ne pardonne ni l’injustice ni la misère.
Ô Comores, terre des possibles oubliés,
Relève-toi, brille, et sois réconciliée.
Je parle de mon vécu, de mon endurance,
De ma petitesse poussée à la clairvoyance.
L’injustice n’est qu’un passage amer,
Car enfermer un citoyen pour des raisons fallacieuses
Reste l’incarnation la plus cruelle de la lâcheté humaine.
Que la justice fleurisse, que les cœurs s’unissent,
Pour qu’un jour, ton chant soit de nouveaux délices.
Je ne suis ni frère ni proche du Dr Achmet,
Je n’ai jamais détenu une carte d’adhésion au mouvement HURY.
Je suis simplement un ancien étudiant du Dr Achmet Said Mohamed,
À la faculté des sciences et techniques de l’Université des Comores.
Ayouba Madi Ahamada, doctorant à l’Université Cheikh Anta Diop
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