Le Goudron de Nos Routes Est il du Marc de Café ?
Je commence à le croire. Pensez à l’apparition de trous, dès le début des fortes pluies d’Asihazi ( Kashkazi). Réfléchissez aux mares où jouent des enfants, où tombent nos voitures. Si c’était du vrai goudron, la chaussée ne nous forcerait pas, chaque année, à la même période, à faire danser la rumba à nos véhicules pour éviter les rivières et les lacs.
Est ce un hasard si les trous sortent de terre rapidement, dès les premières pluies, dans les zones à fort pourcentage de descendants du Prophète ( Sharif) ? Regardez à Itsandraa Mdjini, de La Guinguette au carrefour de la station d’essence, avec une mention spéciale pour la montée entre la tombe d’Al Habib Omar et le foyer. Toutes nos prières pour que le camion de 53 ans, devant nous, sans aucun feu arrière, et au tuyau d’échappement- bazooka de la première guerre, ne se couche définitivement dans le fossé et que nous nous retrouvions prisonnier pendant des heures.
Cette année, l’exception qui confirme la règle est le carrefour Banda Madji – Ntsudjini Fortifiée. Les statisques indiquent 2 jours1/2 sans trou sous Kashkazi et 27 jours 3/4 sous Khusi. Soit seulement un mois par an sans angoisse de casser les ressorts, pendant la traversée du carrefour. Après l’épreuve du carrefour, 25% des voitures à qui on exige l’effort de monter à NTSUDJINI, disent bestamama au chauffeur, et attendent quelques jours pour venir être tirées pour un séjour de repos dans une clinique-auto. Alhamdulilah les eaux se précipitent à la mer sans aucun regret pour les piscines manquantes cette année. Alhamdulilah. Zendjema na zambwa.
Pour preuve de la plausibilité de la revendication de l’appartenance de territoires moroniens du nord à l’Itsandraa, admirons le nouveau mignon petit lac caramel de la Corniche, après l’ancien hôtel Zara.
Depuis une semaine, ce lac caramel est devenu une salle de gym à ciel ouvert. Les jeunes des environs, exhibent la splendeur de leurs biceps en soulevant les véhicules qui ont sous estimé la profondeur du lac caramel. J’ai compté au moins 5 embouteillages monstres ( kurteji) pour cause de voiture dans la mare, bloquant la file de droite dans le sens le Sang à Coulé en Arabie ( Sankule l’Anrabiya).
Et pourquoi parlons nous de Sharifs ? Parce que traditionnellement ils sont les plus grands consommateurs de café du pays. Ils peuvent tout pardonner sauf que les services de l’état et les sociétés de construction de routes, détournent le café pour goudronner les routes.
Nous le payons cher en frais de réparations de voiture.
Je demande à ma grand-mère qui fut Sharif d’intervenir auprès de ses frères et sœurs, de ne plus tenir compte du détournement de café ou de le rendre aussi solide que le goudron authentique. Amin
HaYba Jumla Digital African Voice From Moroni
