Ce matin je m’adresse à des journalistes pour exprimer mes larmes de citoyen du monde face à la glorification de la violence, du terrorisme par la France qui à Mayotte, île toujours comorienne conformément aux lois internationales, a baptisé La Chatouilleuse, un Ferry qui relie l’île principale à un îlot.
Les chatouilleuses ou sorodats wa Maore sont les femmes protégées par l’administration coloniale qui terrorrisaient les Serrez la main, les adeptes de l’Indépendance des Comores, par des expéditions punitives dans les quartiers, et chatouillaient les hommes jusqu’à évanouissement souvent avec des conséquences psychiques et physiques durables.
La France qui affirme toujours vouloir « normaliser ses relations avec notre pays qu’elle domine absolument, affiche son mépris des Comores. Elle a piétiné les gouvernants successifs comoriens. Souvenez vous de l’assassinat du Président Ahmed Abdallah, un amoureux de la France, par les mercenaires français, la déportation du Président Djohar à la Réunion.
Aujourd’hui peu avant son opération Wuambushi qui consiste à envoyer des milliers de résidents vivant en situation précaire à Mayotte, dans l’île d’Anjouan sous prétexte qu’ils ne sont pas Mahorais, alors qu’à 90%, ils sont Comoriens et pour beaucoup nés à Mayotte, la France hausse le drapeau du « les crimes du plus fort sont la loi ».
Comment s’étonner que la première visite aux Com d’un ministre de Macron, dans notre pauvre pays, en tout cas depuis sa réelection, n’est pas celui de l’éducation, de la santé ou de l’économie mais celui des armées.Ce idumbiyo que j’avais prévu pour demain samedi, je le fais ce vendredi à 10h, dans 30 mn dans
HaYba FM et d’autres médias
Said Mchangama
