Le Dr Achmet Said Mohamed a disparu depuis hier mardi 9 janvier. Des témoins oculaires ont vu des gens en uniforme aux visages masqués l’arrêter et le mettre dans un véhicule de l’état. Plus tard, M. Achmet a été amené à son domicile qui a été fouillé. Dans la soirée, une rumeur a fait état de sa libération. On a appris ensuite qu’il a été re-arrêté (kidnappé) et depuis nul ne sait où il se trouve. Aucune autorité n’a fait de déclaration sur la disparition de ce citoyen, père de famille, qui plus est, un universitaire connu et responsable politique. Pourtant il n’y a aucun texte légal qui autorise une quelconque autorité comorienne d’arrêter sans justification une personne et la garder dans un endroit secret.
Dans les années 80, c’était une pratique courante des mercenaires de Bob Denard, qui étaient payés par le régime de l’apartheid Sud africain et les services secrets français. Ce « mercenarisme » est réapparu ces derniers temps.
Faut-il être naïf pour croire que le Président de la République et le gouvernement vont poursuivre les gangsters qui piétinent les lois comoriennes ?
Où est-ce une initiative seigneuriale pour signifier que les autorités assument la mise hors la loi des loisDr Elkaioum Moutuou, professeur de Mathématiques à l’université Concordia de Montréal, a publié sur son mur Facebook cet article de témoignage sur le premier kidnappé par le gangstérisme (d’État ?) de la nouvelle année.
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