Le Racket du Visa Français
Et si Expertise France conseillait la France si soucieuse d’aider les Comores, pour faire épargner aux modestes familles comoriennes la moitié des 421 200 000 (année 2022) que le grand pays des droits de l’homme, leur soutire en pure perte pour frais de visas ?
En 2022, 12000 demandes de visa ont été déposées, à 39000 KMF le visa, cela fait 468 000 000 KMF(un de-mi mil-liard). 10% seulement obtiennent le visa, dont 600 visas étudiants.
Ce n’est pas exclusif aux Comoriens. Mais la France ne jure-t-elle pas qu’elle ne veut que notre bien ? Ne s’est-elle pas engagée à aider les plus pauvres des pauvres dans le monde, dont les Comoriens ? Ne nous aime-t-elle pas plus que tout autre pays au monde ? Comment penser que la France n’a pas l’expertise d’une solution qui éviterait aux pauvres, sans espoir de visa, d’aller se faire gruger ?
En 2023, nous sommes arrivés à 14000 demandeurs.
Oui, oui, nous avons entendu, lu, que Monsieur Macron a signé un chèque de 1 500 000 Euros. C’est le prix d’une belle villa d’un honnête cadre supérieur quinquagénaire, d’une entreprise moyenne dans les hauteurs de Nice. Argent promis à M. Azali, s’il est gentil. Les Comoriens se demandent toujours par où passe cet argent pour finir chez qui. Il y a bien sûr le financement des missions des experts français en projets d’expertise et développement de capacités pour bien se hisser au niveau adéquat d’appropriation des objectifs des projets. Ce n’est pas peu. Tsi Haba !
Entre 50 et 80 dossiers sont déposés par jour. Les observateurs constatent un mépris croissant des services consulaires. Les ascendants de Français et enfants de Français ne jouissent d’aucune considération et se voient refuser le visa.
Mais comment les agents des services consulaires pourraient respecter les Comoriens qui font vivre leur Consulat de Refus de Visa (CRV), alors que le gouvernement s’est aplati dans la boue, quand un de ses ministres quidevait participer à une réunion de l’OMC à Genève a dû se rendre à Addis-Abeba pour obtenir le visa refusé à Moroni. Notre ministre des Affaires Étranges, lui utilise un passeport français, pour se rendre à Bruxelles. Jusqu’au jour où il devra le renouveler à la Rinyo-Burubwa ?
A quand comptabiliserons-nous fièrement notre subvention à la France dans notre budget.
HaYba Jumla Digital African Voice from Moroni