


« Made in Comores » : L’Expo-Vente Artisanale du Dernier Samedi du Mois au Retaj Fête Sa Première Année !
Elles étaient quatre artisanes et créatrices à l’origine de cette initiative. En partenariat avec l’hôtel Retaj, elles ont obtenu un espace dans le hall pour exposer leurs produits. Parmi elles : « Wutamu » (savons et bougies parfumées), « Ylang Création » (accessoires en tissu), « La Petite Fée » (bijoux en pierres et perles de Madagascar) et « Nasria » (portraits de femmes mêlant peinture et tissus). L’aventure s’est enrichit avec l’arrivée d’une cinquième talentueuse, Naila Bijoux, spécialiste de bijoux en pâte Fimo.
Chaque dernier samedi du mois, ces cinq entrepreneuses passionnées se retrouvent au Retaj pour partager leurs créations avec les clients de l’hôtel et les visiteurs.
Naila Bijoux
Ses bijoux uniques, conçus en pâte Fimo durcie et attaches en acier inoxydable, séduisent par leur originalité (prix : 500 à 2 500 KMF). Retrouvez-les également à *Ma beauté* (Hamramba, près de Sara Market).
Wutamu
Savons hydratants et bougies parfumées à l’ylang-ylang, élaborés à base d’huiles essentielles. Des produits naturels pour prendre soin de votre peau.
Nasria, l’artiste
Ses portraits stylisés, mélangeant peinture et textile, apportent une touche artistique à vos intérieurs. Chaque pièce est une œuvre exclusive.
La Petite Fée,
Bijoux raffinés en pierres semi-précieuses et perles malgaches. Les parures (1 000 à 7 500 KMF) sont disponibles en ligne.
Ylang Création
Accessoires pratiques et élégants : trousses en tissu, range-câbles pour téléphone (à partir de 500 KMF) ou sacs à main design (jusqu’à 10 000 KMF). Commandes possibles via Facebook.
Des défis à surmonter pour un artisanat comorien pérenne
Malgré leur passion, ces artisanes peinent à professionnaliser leur activité. L’accès à la matière première reste complexe, notamment pour les perles de Madagascar ou la pâte Fimo. Les coûts d’expédition à l’étranger freinent également le développement à l’international : trouver des relais pour livrer les colis hors du territoire est un casse-tête.
La question du transport groupé (pour les imports de matériaux et les exports de produits finis) se pose avec urgence. Une mutualisation des frais logistiques pourrait dynamiser ces initiatives locales, encore trop isolées.
En attendant des solutions structurelles, saluons l’engagement de ces femmes qui incarnent avec audace le « Made in Comores » !
TM
HaYba Jumla Digital African Voice From Moroni