Suggestions aux Dialogueurs et Dialoguistes de l’Inexistant Dialogue Public-Privé
Je crains que des discussions enflammées, où le seul objectif semble être, pour le gouvernement, de maintenir le taux de hausse – ou presque –, et pour le secteur privé, de préserver le statu quo ou d’obtenir une baisse des taxes, ne conduisent à des résultats incapables d’apaiser l’effervescence sociale que chacun ressent.
Quelle que soit la partie qui croira avoir gagné, cette victoire sera de courte durée.
Le décret de 2023 illustre clairement que le dialogue social n’est pas pris au sérieux. Le représentant du Président de l’Union au sein de ce cadre de concertation est devenu l’actuel ministre des Finances – il n’a jamais été remplacé, ce qui en dit long sur l’importance accordée à cette instance.
Le gouvernement et le secteur privé devraient se donner jusqu’à lundi ou mardi pour revisiter ensemble les textes fondamentaux – codes, lois de finances, conventions internationales – qui encadrent les taxes et autres prélèvements, afin d’identifier les incohérences et éventuelles violations des lois. Ce n’est qu’après cet exercice commun de relecture et de clarification que le débat sur la charge que peut raisonnablement supporter le consommateur devrait avoir lieu.
Namke radhi : il faut associer à cette démarche des spécialistes de la fiscalité et du droit, ainsi que des représentants compétents de l’État et du secteur privé, pour parvenir à une compréhension partagée des textes juridiques et des obligations des deux parties.
msaM
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