Les Conditions Déplorables de l’Enseignement à l’Université des Comores à Mvuni.
On parle souvent de la rigueur, du sérieux et de la persévérance que doit avoir un bon étudiant mais qu’en est il de l’enseignant?Le manque de compétence pédagogique est un réel handicap à la bonne formation de nos futurs cadres.
On ne peut garantir une réussite sans un travail rigoureux de la part des enseignants chercheurs.
Ces derniers, chargés de la mission de former les étudiants ont beaucoup de difficultés à transmettre leur connaissances. En effet, selon une grande partie des étudiants ,peu d’entre eux reçoivent le message transmis par leur enseignants.
Les méthodes pédagogiques ne sont pas satisfaisants peut-être parce que la plus part des enseignants n’ont pas de formation pédagogique. Les étudiants se plaignent de ne pas être écouter ce qui engendre «un désintérêt dans certaines matières». De plus, la plupart ajoutent que les questions qu’ils posent ne sont pas prises en considération.Une majorité d’étudiants considèrent que la correction de travaux dirigés n’est pas suffisante pour la préparation des examens:«Il nous faut faire des devoirs» suggèrent ils.
Ils soulignent que dans des départements tels que Droit et AES( administration économique et sociale) tout est théorique; Le temps accordé aux exercices est extrêmement limité et rien pour les devoirs.
Outre cela, les conditions de travail ne permettent pas à la majeur partie des étudiants de suivre les cours convenablement.Les salles de classe accueillant des centaines d’étudiants sont souvent bondées et avec l’absence d’un système de sonorisation certains sont dans l’obligation de se rendre à l’université à 5 heures du matin pour des cours qui commencent à 8 heures.
«Comment comprendre si nous n’entendons pas ?» Une question posée par un étudiant en Administration Économique et sociale.Les problèmes relevés ici expliquent la défaillance de l’université de Mvuni.
HaYba la Radio Moronienne du Monde
