Déclaration du COMRED sur le Décès Tragique du Jeune Fahad Moindze.
« Le décès tragique de Fahad Moindzé, un jeune innocent, intensifie la souffrance des Comoriens déjà opprimés par un régime dictatorial impitoyable, ayant institutionnalisé l’assassinat et les meurtres comme des actes légitimes pour se maintenir au pouvoir par la terreur. Le régime continue d’accroître le nombre de morts non résolus, touchant indistinctement la société civile, les journalistes, les politiques, les hommes, les femmes et les jeunes. Personne n’est épargné dans cette odieuse odyssée du régime autoritaire du Colonel Azali, où la violence règne en maître.
Le COMRED a appris avec consternation le tragique décès du jeune Fahad Moindzé, mort des suites de ses graves blessures à Dar Es Salam. Ce jeune supporter est la dernière victime en date d’un régime qui pille et tue sans scrupules la population. L’équipe des Cœlacanthes s’est vu gâcher cette victoire historique lors de ce match passionnant contre le Ghana.
Cette mort violente, impliquant directement un militaire de l’armée comorienne, soulève de nombreuses questions sans réponses : Quelles autorités politiques ont ordonné l’armée d’assurer un service d’ordre dans un match de football ? Quelles autorités ont ordonné les militaires à se servir d’armes à balles réelles pour assurer l’ordre public ? Quel est l’officier qui a ordonné au militaire de tirer sur le jeune Fahad Moindzé ? Qui est le militaire qui a obéi à l’ordre absurde de tirer, presque à bout portant, derrière la tête d’un jeune en pleine course pour se sauver du désordre ? Que doivent comprendre la population comorienne et le monde si l’on utilise des armes de guerre pour assurer la sécurité d’un match de football ? »
HaYba Jumla Digital African Voice From Moroni
