Conférence-débat sur l’Ozone,  le thème « 32 ans et en voie de guérison ».

Conférence-débat sur l’Ozone, le thème « 32 ans et en voie de guérison ».


À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Ozone, instaurée le 16 septembre dans le protocole des Nations Unies en 1974, le samedi 21 septembre, le Ministère de l’Agriculture de la Pêche et de l’Environnement a marqué le coup par une conférence sur les enjeux et les risques pour les Comores.

M. Youssouf Ali, directeur adjoint de la pêche, point focal national et coordinateur du programme Ozone, a rappelé dans son exposé que la détérioration de la couche d’ozone est dû au développement des industries. Depuis 1928 la couche d’ozone, qui se trouve dans la stratosphère entre 25 et 40 km au dessus de la terre, protège la terre des rayons ultraviolets du soleil.
Différents pays se sont réunis à Montréal en 1987 pour l’adoption du protocole, qui prevoit la recherche de solution contre la destruction de la couche d’ozone, en éliminant progressivement la production de gaz à effet de serre, connus sous le nom de CFC (Chloro Fluoro Carbure).

Les Comores n’ont ratifié la convention de Vienne et le protocole de Montréal, qu’en 1994.
De 1996 à 2010, 3,19 tonnes de CFC sont éliminés un peu partout. Mais un gaz de 2ème génération à fait son apparition, le HCFC (Hydro Chloro Fluoro Carbure), toujours généré par l’industrie et le CH3BF dans l’agriculture. Toujours dans la lutte contre toutes sources nuisibles, de 2009 à 2018, 2,5 tonnes de HCFC ont été éliminés.
Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, des gazs alternatifs sont utilisés ( l’amoniac) qui sont dangereux pour l’Homme s’ils sont mal utilisés.
La conférence n’a pas attiré les foules, est ce un défaut de communication ?
Pourtant, les questions abordées en ce qui concerne les gazs utilisés de nos jours, touchaient beaucoup de gens et de corps de metiers comme les électriciens, des mécaniciens, les agriculteurs et les douaniers…
Les Comores ne sont que consommateur de ces gazs, seul la douane a la possibilité de suivre et d’empêcher que ces gazs ne s’éparpillent dans la nature. De plus, selon les intervenants, les taxes douanières ne tiennent pas compte de la composition chimique des produits, ce qui aurait dû être la cas.

Par Stayve Soidroudine Mohamed

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