HaYba a enquêté
minutieusement auprès du personnel et des témoins qui ont assisté au
traitement subi par l’ancien Premier Ministre, Chef d’état par intérim,
actuel Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien.
En
partance pour Madagascar, Bolero arrive à l’ancienne aérogare où se
trouve le salon VIP officiel. D’ordinaire les agents du protocole,
prennent les documents de voyage et les bagages et se chargent des
formalités d’enregistrements et de police. Depuis quelque temps, les
détenteurs de passeport diplomatique se présentent au comptoir pour un
contrôle facial, mais les très hautes personnalités sont généralement
exemptées du moins par certaines compagnies. Jusqu’à hier c’était le cas
pour l’ancien premier ministre.
On lui demanda d’aller à
l’enregistrement dans la nouvelle aérogare , ce qu’il fit sans poser de
questions. Ensuite des policiers le suivirent pour qu’il y y reste
faire les formalités de police, qui même hier étaient faites par les
agents du protocole, pour toutes les VIP qui étaient au salon. Sa
mallette de cabine fuit soigneusement fouillée …sans gants. Il
n’était pas donc suspect de trimbaler du poison ou des explosifs. Le
portail de sécurité ayant sonné l’alarme, l’ancien chef d’état par
intérim dut enlever ses chaussures.
Jusque là, vous citoyens amis
de HaYba, v hochez la tête en vous disant, et alors ? Le Bolero est un
humain comme tout le monde. Enfin le pouvoir applique le principe
d’égalité quand les Comoriens quittent le pays ! C’est déjà un pas dans
la démocratie !
Bolero retourne alors au salon VIP. Mais ce n’est
pas fini. Un policier vient lui dire que sa petite serviette n’a pas
été fouillée. Il prend la serviette sort du salon et revient 2 minutes
après. Apparemment rien d’illégal n’a été trouvé. La mobilisation des
policiers laisse supposer que Bolero est sinon suspecté de quelque
chose, ne jouit pas de la confiance de ses anciens amis.
A moins
que ce soit un avertissement : « ne croyez pas Monsieur le Secrétaire
général, que le régime a peur d’un enfant d’autrui qui pleure. » ou plus
grave : » L’état n’a pas peur du diable ». Bolero est il entrain aux
yeux du régime, de passer pour un Diable ?
Est ce que la consigne
est venue du sommet de l’état ? On se souvient que dans une réunion à
Washili, le Président de l’Union a dit clairement qu’il s’était trompé
sur la loyauté de celui qui passait jusqu’à la comme le compagnon le
plus fidèle, et que seul Dieu l’a protégé.
Est ce l’expression de rivalités dans l’entourage du président ?
Bolero qui est à Paris a refusé de répondre aux questions de HaYba,
sauf à celle portant sur le jeune. Msafiri n’est pas nécessairement
Kafir. Il fait le ramadan.
Bolero veut il préserver un espace de
paix avec le Président Azali et son équipe ? (Mahala pvwa huandzania) en
gardant le silence ?