Moroni va bénéficier d’un financement de 2 millions de dollars pour la construction d’une structure de drainage des eaux pluviales et la gestion intégrée des déchets.
Le Centre Technique Regional pour la Gestion des Catastrophes et la Résilience Urbaine en Afrique de l’Est (DiMSUR) en partenariat avec le Fond d’Adaptation aux Changements Climatiques, ONU-Habitat et OXFAM, a organisé du 23 au 24 juin au Retaj un atelier de dimension régional pour présenter la mise en place d’un projet intitulé » Construire la résilience climatique urbaine dans le Sud-Est de d’Afrique » avec la participation des représentants des autres pays membres à savoir Madagascar, Malawi et le Mozambique.
Mardi, l’ouverture de la réunion à été fait par visioconférence en
présence du Ministre de l’Intérieur, de la Gouverneure de Ngazidja ainsi
que de nombreux personnalités.
Pour l’Union des Comores le projet
consiste à la construction d’un système de drainage des eaux pluviales
dans la capitale. Le site choisi est le quartier de la Coulée.
La
présentation du projet a été fait par M. Hamid Soule, de l’Observatoire
Volcanologique du Karthala, manager du projet. La Présidence sera
assurer par le Directeur de la Sécurité Civile, M. Tachfine Ahmed et qui
est aussi le point focal pays.
Pour le début du programme, 4
villes ont été choisies pour servir de modèle, Morondava, Zomba, Chokwe,
et Moroni. Financé à hauteur de 12 millions $ par le Fond d’Adaptation,
ce premier volet sera destiné aux financements des travaux de 4
communes pilotes afin de renforcer leur capacité de résilience en
matière de changement climatique et d’adaptabilité face aux risques liés
aux défis de l’Urbanisation.
L’ ONU- Habitat est le porteur de
projet avec l’assistance technique du Centre Technique Régional pour la
Gestion des Catastrophes et la Résilience Urbaine (DiMSUR). Chaque ville
aura une enveloppe de 2 millions $ afin de réaliser ses projets.
Pour Moroni, l’ouvrage devant permettre le drainage et la canalisation
des eaux pluviales de la Coulée est estimé à 1million $. L’autre moitié
sera destinée à l’amélioration de la gestion des déchets dans la
capitale afin de viabilisé le projet. Une réplication du projet dans
d’autres villes n’est pas à exclure tant les zones à risque sont
nombreuses dans l’ensemble du pays.
Lors des discussions, le
problème du ruissellement des eaux pluviales dans la Médina de Moroni a
été évoqué mais le secrétariat à opposé une fin de non-recevoir à la
partie comorienne, dans la mesure où les financements du Fond
d’Adaptation sont rigides et ne peuvent être utiliser que sur un projet
déjà évalué.
Le support académique des différents projets sera
assuré par l’Université North-West de Johannesburg et celle
d’Antananarivo sans exclure les autres universités des autres pays
membres qui peuvent être associer au besoin dans les Comites de pilotage
au niveau de chaque pays.
Le secrétariat a insisté sur une plus grande implication des agents de communication (journalistes) qui doivent être associer avant, pendant et après la réalisation du projet. Le Malawi est un cas d’école sur ce dernier volet car l’association des journalistes prend part activement aux préparatifs de la construction et la réhabilitation des ponts et barrages dans la commune de Zomba. Nous osons espérer qu’aux Comores la presse ne sera pas qu’un outil cérémonial.
Saïd Ahmed Badraoui
HaYba FM la Radio Moronienne du Monde.