Awadhi Hafidh : Un Roman Comorien en Arabe
Il est arrivé pile poil à l’heure du rendez-vous. J’étais curieux de savoir pourquoi un jeune homme qui m’est inconnu, vivant au Caire, auteur d’un premier roman, voulait me voir.
Awadhi Hafidh. Je connais des membres de sa famille. A Mitsamihuli et Zanzibar. Je le sens ému.
Il me rappelle des interventions, pour lui une campagne, que je faisais quand j’exerçais des responsabilités politiques, au début des années 90, sur l’importance des langues arabes, anglais et swahili pour notre pays.
Il me dit que cela l’a motivé à apprendre l’arabe quand il était au lycée. Il me confie avoir pensé souvent à moi, quand il écrivait le livre. Il est venu pour dire merci.
J’étends le merci à de plus méritants que moi : M. Mouslim ben Moussa, alors Directeur général des Douanes et ensuite ministre des Affaires Étrangères qui m’éclairait beaucoup sur le sujet. Fundi Hassan Soulé, Hatwib d’Ikoni, professeur, poète, alors député de Chuma et mon adversaire politique farouche à l’assemblée, mais qui ne me refusait jamais ses conseils pour la promotion de la langue arabe et des relations avec les pays arabes.
MSAM
HaYba Jumla Digital African Voice From Moroni