Iftar en l’Honneur de Fundi Sultan Chouzour Pour l’Iftar de la deuxième décade du mois de Ramadan, des membres de la Fondation HAZI HAKI, des lauréats MERIT-COM 2023 et des amis, ont été honorés par la présence de Fundi Sultan Chouzour, premier directeur de l’Ecole Nationale Supérieure de Nvuuni, Docteur en anthropologie, écrivain, dramaturge, ancien ministre, actuellement ambassadeur des Comores auprès des Nations Unies à Genève.
Comme pour le premier Iftar en l’honneur de M. Abdoul Oubeidillah, Docteur en Hydroclimatologie, Professeur à l’université du Texas Rio Grande Valley, le SELECT a offert un riche buffet de mets comoriens, préparés finement et présentés élégamment.
M. Said Mchangama, a prononcé les mots de bienvenue. Il a insisté sur les bienfaits de ce qui est dans notre pays un acte de courage : dire du bien des meilleurs parmi nous par leur travail et le mérite, et les donner en modèles à la jeunesse. Ne pas perdre de temps à pincer le nez sur la médiocrité réputée générale, alors qu’on peut s’enrichir en honorant les méritants.
Damir ben Ali, premier président de l’université des Comores, Fondateur et premier directeur général du CNDRS, a rappelé le rôle important joué par Sultan Chouzour, tant pour l’ouverture du du CNDRS que de l’Université. Les dîneurs ont appris sur que MM. Damir et Chouzour échangeaient sur la promotion de l’éducation depuis le régime d’Ali Soilihi. Le carnet d’adresses de M. Chouzour a beaucoup servi pour trouver les appuis et la coopération de chercheurs et spécialistes étrangers. M. Damir a regretté la fermeture de l’ENS. Mais c’est son existence qui a préparé le terrain à l’ouverture de l’Université. M. Damir a cité le rôle joué alors par M. Kamaldine Souef, qui a été l’intermédiaire entre le Président Azali et le premier président de l’université.
Le Docteur Ahmed Ouledi, ancien doyen de la Faculté Internationale, Expert international en santé publique, et président de l’ONG Ulanga wa Ngazidja, s’est adressé à celui qui fut son professeur en 5ème au lycée Said Mohamed Cheikh, quand les professeurs comoriens se comptaient sur les doigts d’une main. Le prof et l’élève sont devenus des amis. Ils ont collaboré à de nombreux projets, le dialogue est permanent. Le Dr Ouledi, dont les lecteurs de HaYba sont des fidèles de ses articles sur notre histoire contemporaine, a enregistré 40 h d’interviews sur la vie de Fundi Chouzour. Il a insisté sur l’importance du carnet d’adresse. Les rencontres amicales entre professionnels de différents métiers, les entrepreneurs sont à son avis des leviers de créativité et de développement. Ces rencontres sont aussi un bon cadre de dialogue intergénérationnel sur les échanges d’expériences et partages de connaissances.
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