La Victoire du Peuple Comorien Est à Portée de la MainIls l’ont voulu, et l’honorable ville d’Ikoni l’a fait. Ils, les jeunes du Mouvement MABEDJA qui font trembler la dictature du colonel Azali ont tenu leur promesse d’aller jusqu’au bout de l’un de leurs objectifs de libération du peuple comorien. Le rassemblement des MABEDJA de ce vendredi 27 août 2021 à Ikoni témoigne bien que la grandeur de cette ville n’est pas due au hasard.
Les MABEDJA viennent enfin de franchir un pas décisif dans la bonne voie, celle de l’éradication des maux qui rongent la société comorienne – à savoir, la vie chère, les violences sexuels sur les femmes et les enfants, l’insécurité et les inégalités sociales pour ne citer que cela, mais aussi les détournements et les vols des deniers publics, l’atteinte aux droits humains et le racket ainsi que le bâillonnement de la population par ce gouvernement au motif de la lutte contre le Coronavirus.
Mais vous concitoyens comoriens dont les enfants sont victimes de viols , vous dont un proche aurait été assassiné sans qu’il y ait eu la moindre investigation ou enquête qui permettrait de faire éclater la vérité, vous qui avez été exclu du marché du travail au motif que vous n’êtes pas un adepte de la dictature ou militant de la CRC, le parti du pouvoir illégal et illégitime, vous les commerçants qui êtes les premières victimes de la politique économique et fiscale hasardeuse et injuste instaurée par ce régime, vous tous et toutes, qu’attendez-vous pour faire entendre et faire respecter vos droits ? Le droit à un procès équitable pour les crimes de sang, les crimes sexuels et le droit à l’accès au travail ne seront possibles que dans un régime respectueux des droits humains et de toutes les libertés individuelles et collectives.
Que chaque Comorienne et comorien prenne ses responsabilités en son âme et conscience est une obligation morale et une nécessité vitale car cela va de la sauvegarde de l’unité de notre pays et de la restauration de l’ordre constitutionnel, donc de l’État de droit, qui reste le gage de tout développement, contrairement à la pléthore de plans sans queue ni tête proposés successivement par ce régime devenu amnésique et agonisant qui ne fait que réprimer le peuple et porter atteinte aux droits humains dans un désordre quasi institutionnalisé.
La CRC a d’ores et déjà échoué, malgré les intimidations et les mises en garde, le peuple comorien prend confiance, conscience et semble déterminé à en découdre avec le despotisme, le totalitarisme et la Terreur d’un régime d’exception, un régime clanique et familial.
En effet, la lutte contre le totalitarisme et le despotisme ayant atteint un point culminant, chaque Comorienne et Comorien doit choisir clairement son camp. En ce qui me concerne, moi je suis du côté des victimes de la dictature. Et vous ? Vous ne pouvez pas attendre que la Victoire inéluctable arrive pour vous reconnaître parmi les combattants de la liberté. Alors, et vous, qu’attendez-vous pour choisir en toute liberté votre camp et surtout participer à la lutte pacifique des patriotes épris de paix et de liberté?
Le peuple comorien sortira indubitablement vainqueur, en dépit du chantage, du harcèlement, des manœuvres infructueuses d’intimidation, de la répression et du climat de Terreur que tente en vain d’imposer ce régime à bout de souffle et agonisant.
L’action héroïque et historique des MABEDJA du vendredi 27 août 2021 à Ikoni révèle que la VICTOIRE DU PEUPLE comorien est à portée de la main et que le colonel Azali commence à être laché par les siens, à commencer par le geste salutaire des militaires envoyés à Ikoni pour interdire la tenue de la réunion des MABEDJA, mais qui ont rebroussé chemin ayant senti qu’un piège allait se fermer sur eux. Oui un piège, puisque le soldat ou gendarme qui aurait tiré sur la foule sait qu’il aura demain des comptes à rendre devants les juridictions nationales comoriennes ou à la CPI, la Cour Pénale Internationale.
Le colonel Azali a désormais le dos au mur. Il ne lui reste qu’une seule option car la pilule est très amère : soit capituler en quittant en douceur le palais de Beit Salam, ou bien, tenter commettre l’irréparable en faisant usage de sa force armée contre le peuple alors que la Communauté internationale veille, la CPI ne le ménagera pas et il doit par conséquent répondre le cas échéant de ses actes.Le destin des Comoriennes et des Comoriens est entre leurs mains. A eux seuls de s’adapter et accepter la servitude en s’agenouillant devant la dictature, ou briser avec courage leur silence en mettant de côté la peur afin d’écrire leur propre histoire en recouvrant leur liberté, leur dignité et celle de leurs enfants.
Hassani Abdou.
HaYba FM la Radio Moronienne du Monde
