HaYba FOOTBALL BUSINESS

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FOOTREXIT ? La Bataille Fait Rage en Europe pour le Contrôle du Football, une Affaire qui Marche.C’est l’emoi dans le monde du football du vieux continent, et voir au delà. 12 des clubs les plus attractifs en Europe ont décidé de créer une Super Ligue pour battre le pillon à la ligue des champions, considérée peu rentable à leurs yeux. À eux 12 c’est 99 titres glanés dans les compétitions UEFA dont 37 ligue des champions, c’est à dire plus de la moitié des 65 trophées déjà distribués par l’institution faîtière du football européen depuis 1956.

Autant dire que c’est l’ensemble de l’Europe qui vacille dans ses fonds baptismaux. Cette volonté de créer une ligue franchisée a l’image de la ligue américaine de basket-ball(NBA), ne tient que par une logique mercantile selon ses détracteurs. 350 millions d’euros c’est ce que devrait toucher en principe chaque formation qui sera engagée sur cette nouvelle compétition. Ceci chaque année. À côté de ça, la ligue des champions apparaît comme un géant en patte modelée.

Aux 12 clubs déjà déclarés, 3 autres sont censés venir renforcer cette armada. L’objectif est d’arrivé à 15 clubs fondateurs. À terme c’est 20 clubs qui participeront chaque année à cette ligue fermée dont 5 invités.Les 12 reprochent à l’institution UEFA d’une mauvaise rétribution des droits tv de la ligue des champions (3,5 milliards/euros), en ne laissant que des miettes aux principaux concernés qui sont les clubs. En effet, les clubs les mieux lotis ne dépassent guère les 90 millions/euro.Présidée par Florentino Perez (Pr Réal Madrid), cette nouvelle ligue promet monts et merveilles à ses membres. Pour son financement, la banque américaine JP Morgan s’est dit prête à injecter plus de 4 milliards/euros. Sur ce qui est de sa rentabilité, c’est le flou total.

Les sponsors sont-ils prêts à suivre les 12 dans cette aventure ? Quid des droits télé. Quel sera leur avenir dans l’Europe du football ;Pas rose à en croire Alexander Ceferin président de l’UEFA. Le patron du football européen menace d’exclusion ces 12 clubs dans leur championnat national respectif. Il n’a pas hésité à qualifier cette proposition de honteuse et intéressée. Même l’ultras libéral président de la FIFA, Gianni Infantino est vent debout contre cette proposition. D’autres parlent de mauvaise foie de la part de ces 12 clubs.

Soucieux de préserver leur image de clubs historiques, ils sont prêt à sacrifier l’Europe du football pour leur propre survi. Pire, à part le Réal ces clubs n’ont plus gagné la ligue des champions depuis 2015 et la victoire du FC Barcelone. Un club comme la Juventus de Turin n’a plus soulevé la coupe aux grandes oreilles depuis 1996 autant dire une éternité, malgré les millions investis par la famille Agnelli propriétaire du club.

Donc c’est une façon pour eux de redoré leur prestige d’antan selon toujours leur détracteurs.Pourquoi l’Europe a t-elle peur d’un tel projet ? Est-il même viable, ou est-ce une façon de remmener l’UEFA à revoir ses normes en terme de rétribution des plus values sur les droits tv ? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponse. Alors que l’UEFA vient d’officialiser son nouveau format Champion’s League, elle se retrouve avec 12 grosses épines sous les crampons, qu’elle ne sait comment s’en débarrasser.

En plus des enjeux financiers et sportifs, s’ajoutent d’autres qui sont sous-jacentes.Quand on regarde de prêt la géographie des ces 12, l’ont comprends mieux ce qui se joue.Les Anglais après le Brexit ne seraient pas hostiles à un FOOTREXIT où ils remmèneraient l’UEFA a revoir ses copies. C’est pas par hasard que sur les 12 clubs, 6 sont britanniques.En Espagne, pays fortement marqué par des revendications régionalistes. Cette initiative trouvera sûrement un écho favorable aux tenants d’une Catalogne indépendante du royaume d’Espagne.En Italie c’est tout autre chose qui se joue.

Depuis le titre de l’Inter de Milan en 2011, le football n’attire plus grand monde à part un Cristiano Ronaldo déjà vieillissant. Les traditionnelles formations du Nord italien n’ont plus la côte auprès desbookmakers. Le Milan AC malgré ses 7 ligues des champions ne plus que l’ombre de lui même. La Juventus malgré 8 scudetti (championnat) d’affilé n’y parvient toujours pas à s’imposer en Europe. Avec cette histoire, on se croirait revenir 60 ans en arrière avec une mauvaise réplique du film les 7 mercenaires.

Le rôle du méchant Calvera reviendrait aux mercenaires représentés par ces 12 clubs.Dans ce tohu-bohu on ne retrouve aucun club Allemand ni Français. On dirait que même dans le foot le couple Franco-Allemand marche à merveille. En tout cas ce qui est sur ce que, cette situation met l’Europe face à ses 12 travaux d’Hercules.

Ahmed Saïd Badraoui

HaYba FM la Radio Moronienne du Monde

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