Une très bonne nouvelle pour le pays et notre système de notre santé.
Les Médecins ci-dessous ont réussi aux examens de spécialiste ces
derniers jours à Muhimbili University of Health and Allied Sciences à
Dar Es Salaam Tanzanie.
1- Souriante Maoulida Adam clinical oncology. (oncologie clinique)
2- Enrish Hassane Anatomopathology (Anatomopathologie)
3- Nouz-hat Salim Abdallah Paediatrics and child health (Pédiatrie et santé infantile)
4- Rahia Madi Soilihi gyneco-obstetrics. (Gynécologie-obstétrique
5- Mohamed Chafiou Ali Said General surgery.
Ils constituent le premier groupe de médecins comoriens à suivre des
formations de spécialisation en Tanzanie, sur financement saoudien.
C’est le Qatar qui s’était engagé à financer ces études. Quand notre
pays a rompu les relations avec le Qatar, l’Arabie Saoudite a pris le
relais.
L’Université de Muhimbili jouit d’une bonne réputation en
Afrique pour la formation des médecins. Elle coopère pour la formation
et la recherche avec plusieurs des grandes universités américaines. Son
partenariat avec l’université de Harvard continue depuis plusieurs
décennies. Il en est de même avec le Karolinska Institut, l’un des
établissements de santé les plus réputés au monde. Sur les 8 Nobels de
médecine suédois, 5 sont du Karolinska.
Des spécialistes et des
médecins formés dans les pays frères de sang, de culture et de modes de
vie similaires, à 1h30 de vol en moyenne, vont disposer de collègues
facilement joignables. Les habitudes de vie des patients des médecins
tanzaniens (et kenyans), de l’alimentation aux pratiques sociales, sont
proches pour certaines régions identiques à celles des Comoriens.
Le coût de maintien des connaissances par les abonnements, les stages,
les participations à des congrès, ateliers.. sera abordable et, espérons
le, encouragera nos médecins à investir dans la mise à jour des
connaissances et du savoir faire.
Bien sûr dans la sphère
francophone africaine, les facultés de médecine du Maroc, du Sénégal et
d’Antananarivo jouissent d’une bonne réputation. Mais pour ceux de nos
scientifiques qui ambitionnent d’avoir une renommée internationale, un
réseau de collègues anglophones dans les organisations et les
publications internationales, est un atout incontournable. Les
Sénégalais et les Marocains, tout comme les Français sont les premiers
à le démontrer.
Les universités et établissements de pointe de
l’Océan indien seront plus aisément accessibles : Inde, Afrique du Sud,
Pays du Golfe, Australie
Hongera !! A nos nouveaux spécialistes. Hongera d’autant plus mérité que pour certains d’entre eux il a fallu une détermination sans faille, pour apprendre et maîtriser l’anglais.
HaYba FM, la Radio Moronienne du Monde
